Le film débute par l'internement de la plus grande chanteuse populaire québécoise des années quarante. Elle se nomme Alys Robi, à 25 ans, elle est au sommet de sa gloire. Alys se souvient des événements qui marquèrent sa vie, et celle de millions d'auditeurs à travers le monde. Alors qu'elle n'a que 5 ans, la petite Alice Robitaille fait déjà fureur à Québec, sa ville natale. Elle s'exile à Montréal à l'âge de treize ans et c'est sous le nom de scène d'Alys Robi qu'elle entre au Théatre National. Là, elle est prise sous l'aile protectrice de Rose Ouellette, dite La Poune. Puis l'année suivante elle suit La Poune en tournée et intègre la troupe de Jean Grimaldi. C'est là qu'elle fait la connaissance d'Olivier Guimond, son premier grand amour.
Mais son ambition la pousse à le quitter pour vivre aller enregistrer une émission radiophonique à Toronto. Là, elle vit une relation passionnelle avec Lucio Agostini, un chef d'orchestre, marié et père de deux enfants. Leur relation finit mal et Alys se retrouve seule. Puis, avec la deuxième guerre mondiale, le temps de la gloire arrive pour Alys. Au son des rythmes latins, elle enchaîne succès sur succès, dont « Tico, Tico » et « Besame mucho ». À la fin de la guerre, le nom d'Alys Robi est connu des deux côtés de l'Atlantique... Mais malgré la gloire, les strass, les lumières d'Hollywood et les riches pendus à son bras, Alys reste la petite fille de Québec qui pleure pour son frère malade. En 1948, désarmée et impuissante, elle est internée contre son gré. Trois ans plus tard, elle subit une lobotomie, traitement radical mais qui doit la guérir d'une psychose maniacodépressive. L'opération réussi et Alys sort de l'institution main dans la main avec son père. Elle poursuivra sa carrière et remonte parfois sur les planches, au plus grands bonheur de ses fans.