Une série d'anomalies climatiques rapprochent deux frères dont le père était un éminent scientifique spécialiste du climat. L'un d'eux soupçonne leur père d'être à l'origine de ces événements étranges et découvre que tous ceux qui ont eu le malheur d'entraver son chemin sont morts dans des circonstances liées à des phénomènes climatiques troublants. Leurs soupçons se concrétisent lorsque leur père détourne toutes les transmissions télé et radio pour faire part de ses folles exigences. Si celles-ci ne sont pas satisfaites, c'est une succession de catastrophes climatiques qui s'abattront sur la ville...
Pourquoi avoir réalisé une suite à Carrie sinon pour surfer sur la vague du teenage slasher movie très en vogue actuellement. Comme film opportuniste, Carrie 2 se pose bien là ! 23 ans plus tard, Rachel n'a plus rien en commun avec notre chère Carrie White. Rachel est aujourd'hui une adolescente branchèe et beaucoup moins timide que sa consoeur. Il faut dire, c'est normal, sa mère est à l'hôpital psychiatrique depuis bien longtemps. Du coup, elle est n'est plus du tout frustrée et ne subit que très peu d'humiliation (éléments primordiaux à la réussite du premier film). Ici, Rachel n'est qu'une adolescente typique d'un quelconque sitcom des années 90 avec juste quelques problèmes et pouvoirs en plus. Et ses pouvoirs, attention, lui ont été transmis par son père, qui n'est autre que celui de Carrie ! Ceci expliquant cela, Carrie et Rachel sont donc demie-soeur ! Le film lui, est loin d'avoir le même lien de parenté avec son prédecesseur. La mise en scène clipesque avec ses effets en noir et blanc à la noix est à des années lumière de la leçon de cinéma offerte par De Palma. Disons pour résumer, que Carrie 2 est un clône dégénéré qui vieillira bien plus vite que l'original. Dieu, faites qu'il n'y ai pas de Carrie 3 : la haine 2 !...