Dans un village insulaire, Simone, une fillette aveugle, presse son père Marc d'épouser la douce Céline, qu'elle désire avoir pour seconde mère. Mais son rêve est mis en péril lorsque la jeune femme s'éprend d'un aviateur argentin au passé tragique.
Deux groupes d'enfants jouent a la guerre et comme les grands, ils finissent par se prendre au serieux. Et comme toujours le jeu n'est pas si simple. Un film realise par un specialiste du travail avec les enfants et les adolescents.
Tourné dans la splendide région de Saint-Victor et de Saint-Martin, en Beauce, Partis pour la gloire fait revivre avec humour, sensibilité et nostalgie une époque qui nous a beaucoup marqués et qu'aucun cinéma n'avait encore explorée. Cette résistance à la conscription et aux mandements de toutes sortes, ressentis comme une injustice, n'est-elle pas la source de cette liberté nouvelle que les Québécois réclament? Ce passé immédiat, que Clément Perron fouille ici comme un archéologue amoureux de ses racines, ne recèle-t-il pas toutes les données du problème national québécois?
Un jeune un peu simplet fort comme un boeuf et gentil comme un agneau se laisse surnommé Taureau par le petit village de Beauce, où il vit avec Mme Gilbert et sa jeune soeur. Non content de le prendre pour un imbécile, de le berner et de le voler, les habitants du village, qui ne supportent ni la mère ni la soeur et qui ont peur de Taureau comme de la peste, se vengent sur lui. Un jour, Taureau rencontre Denise et en tombe follement, naïvement, amoureux... au grand dam des habitants du village qui ne supportent pas cette audace. Les deux amants se réfugient dans la grange... les villageois encerclent la bâtisse pendant de longues heures et menacent les deux jeunes gens de représailles. Devant faire face à l'impossibilité de son amour, Taureau se pend, sous les yeux de la police.