Dans l'Allemagne d'après-guerre, les Alliés organise une vaste campagne de dénazification, désignant et punissant les coupables et restaurant les valeurs démocratiques. C'est dans ce cadre que le major américain Steve Arnold est chargé d'enquêter sur l'implication du prestigieux chef d'orchestre Wilhelm Furtwängler dans le régime nazi. Devant faire du cas Furtwängler un exemple, il ne recule devant aucune forme de pression et d'intimidation.
Afin d'étudier scientifiquement le comportement humain, le professeur Thon enferme vingt volontaires, des hommes ordinaires, dans un univers carcéral. Huit d'entre eux sont désignés pour être les gardiens, les douze autres étant les prisonniers. La règle est simple : comme dans une vraie prison, les détenus doivent obéir aux gardiens qui sont chargés de faire régner l'ordre.
Progressivement, la situation se détériore, la frontière entre l'expérience et la réalité devient de plus en plus floue. Le pouvoir monte à la tête de certains et les atteintes à la liberté et à la dignité en affectent d'autres. Chaque jour qui passe voit le pouvoir et l'autorité se heurter de plus en plus violemment à la rébellion.
L'expérience dépasse tout ce qui était prévu. Les personnalités se révèlent. Désormais, l'enjeu n'est plus scientifique : il s'agit d'abord de s'en sortir vivant.
Manni est un petit malfrat qui accepte de se mouiller pour un gros coup : en revendant des diamants volés, il obtient cent mille marks, qu'il doit remettre à midi à un trafiquant. Mais il perd le sac contenant l'argent dans le métro berlinois.
En dernier recours, il appelle sa copine, Lola, vingt ans, les cheveux rouges, fragile mais déterminée. Manni lui résume la situation. Il est onze heures quarante. Si dans vingt minutes, Manni ne récupère pas l'argent, c'est un homme mort. Désespérée, la jeune femme s'élance dans la capitale. Elle a vingt minutes pour trouver cent mille marks, rejoindre Manni et ainsi sauver l'homme de sa vie...