A l'aube du mardi 6 juin 1944, plus de 200000 hommes, Britanniques, Américains, Canadiens et Français, débarquent sur les plages normandes, baptisées Omaha, Utah, Gold, Juno et Sword. Depuis 1942, Churchill, le Premier ministre anglais, et Roosevelt, le président des Etats-Unis préparaient l'opération Overlord, la plus grande opération amphibie de tous les temps. Elle s'engage ce matin-là sous les ordres d'Eisenhower, général américain, commandant suprême des forces alliées, et du général britannique Montgomery. En nous faisant revivre les deux mois de la bataille de Normandie, Anthony Kemp retrace la phase ultime de la libération de l'Europe.
Ce militaire de carrière a vu Hitler tous les jours pendant les derniers mois du Reich. Bien qu'il ne fût pas nazi, il a vécu la dernière semaine du régime à demeure, avant de s'échapper quand le bunker fut définitivement coupé du monde, le 29 avril 1945. Capturé par les Anglo-Saxons, il a noirci quatre carnets de notes, puis il s'est tu pendant soixante ans. François d'Alançon l'a convaincu de raconter son expérience : les neuf derniers mois du Troisième Reich. Bernd Freytag von Loringhoven est un second rôle clef : aide de camp des généraux Guderian et Krebs, il assiste chaque jour aux réunions de situation militaire dirigées par Hitler et il est en liaison avec tous les fronts. Son récit, d'autant plus impressionnant qu'il est dépourvu de toute dramatisation superflue, décrit une paralysie entrecoupée d'espoirs - les armes secrètes, l'offensive des Ardennes, l'armée de Wenck dans Berlin déjà occupé - jusqu'à la prise de conscience, fin avril 1945, de la mise échec et mat. Il saisit sur le vif les acteurs - de Göring à Keitel, de Himmler à Bormann, de Goebbels à Ribbentrop ; tout en restituant une ambiance, il chronique de l'intérieur les étapes de la défaite et les stratégies personnelles de ce premier cercle. Il brosse surtout une fresque saisissante du dernier Hitler, le survivant de l'attentat obnubilé par sa vengeance, le chef de guerre dos au mur à la recherche d'une victoire théâtrale, le Führer en quête d'un empire en ruine. Ainsi ce témoignage unique échappe-t-il au constat pour atteindre à la leçon : l'histoire au plus près est le meilleur antidote contre la complaisance.
Dans sa première édition, en 1959, le Comité international d'Auschwitz présentait ainsi ce livre : Rudolf Hoess a été pendu à Auschwitz en exécution du jugement du 4 avril 1947. C'est au cours de sa détention à la prison de Cracovie, et dans l'attente du procès, que l'ancien commandant du camp d'Auschwitz a rédigé cette autobiographie sur le conseil de ses avocats et des personnalités polonaises chargées de l'enquête sur les crimes de guerre nazis en Pologne. [...] Conçu dans un but de justification personnelle, mais avec le souci d'atténuer la responsabilité de son auteur en colorant le mieux possible son comportement, celui de ses égaux et des grands chefs SS, ce document projette une lumière accablante sur la genèse et l'évolution de la Solution finale et du système concentrationnaire. Ce compte rendu sincère représente l'un des actes d'accusation les plus écrasants qu'il nous ait été donné de connaître contre le régime dont se réclame l'accusé, et au nom duquel il a sacrifié, comme ses pairs et supérieurs, des millions d'êtres humains en abdiquant sa propre humanité. La préface de Geneviève Decrop (auteur de l'ouvrage Des camps au génocide : la politique de l'impensable, PUG, 1995) replace en perspective ce texte fondamental. Et dans la post-face inédite à cette édition de poche, elle montre en quoi les avancées récentes de l'historiographie de la Shoah renouvellent la portée de sa lecture.
C'est une histoire à mille voix, écrite dans l'émotion du moment : elle nous raconte, vus de chaque camp, le débarquement, ses préparatifs, et la bataille de Normandie. Découvrez les lettres et les journaux intimes que les soldats alliés, les civils et leurs ennemis ont écrit au milieu des combats, sur les bateaux, sur les plages ou dans les haies du bocage. Confidences, dernières volontés, déclarations d'amour ou d'effroi? Chacun de ces textes reflète le besoin vital de laisser une trace en cas de disparition. Au fil des pages, on s'aperçoit qu'il n'y a plus d'adversaires, de civils ou de militaires, mais seulement des hommes, des femmes et des enfants jetés dans la tourmente. Ils écrivent dans la fièvre de l'action, de la peur, de l'attente ou de la joie, pour nous faire vivre de l'intérieur l'un des plus grands séismes de l'histoire.
Septembre 1938. Après avoir bafoué le traité de Versailles et envahi l'Autriche, Hitler a les yeux rivés sur les Sudètes. Le lieutenant-colonel Oster, membre des renseignements militaires allemands, qui a vu le dictateur à l'?uvre depuis 1933, est convaincu qu'il faut agir au plus vite afin d'éviter l'annexion des Sudètes et sa conséquence directe la guerre mondiale. Pour mener à bien son entreprise, Hans Oster parvient à réunir un réseau de choc : généraux de la Wehrmacht, membres de la police berlinoise, autorités civiles et religieuses ainsi qu'un groupe de patriotes prêts à tout. Tout est en place. Le coup d'Etat aura lieu dès que Hitler donnera l'ordre d'envahir la Tchécoslovaquie.
Compilation des 5 tomes parus en 2002 chez Acropole, cette somme réunit en un seul volume la première série de « Témoins de l?Histoire », qui, n?omettant aucun des acteurs et des lieux qui ont fait la seconde guerre mondiale, mobilise l?ensemble des connaissances actuelles sur le sujet, grâce notamment à l?ouverture des archives soviétiques et des anciennes démocraties populaires. Richement illustré de documents dont la plupart sont rarissimes et inédits, ce livre est une aide inestimable pour comprendre ces années durant lesquelles le monde s?est embrasé.
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Le conflit dévastateur qui, de 1939 à 1945, embrasa le monde, a été abondamment photographié par des professionnels ou ses amateurs. Ces documents sont d'authentiques témoignages sur l'atrocité des combats, les drames vécus par des millions de soldats et de civils, l'héroïsme et le sacrifice personnel de ces sommes et ces femmes qui ont vécu l'horreur de la guerre. Les photographies présentées dans ce livre ont été soigneusement sélectionnées pour donner une vue d'ensemble réaliste et taire du théâtre des opérations, année par année, front par front. Les synthèses sur les événements marquants de chaque période et les commentaires accompagnant les photographies offrent une lecture continue du déroulement des combats. A côté des images classiques, telles le retour du général MacArthur, aux Philippines ou le défilé des troupes allemandes sur la place de la Concorde, à Paris, des clichés pris sur le vif apportent un autre éclairage sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. La plupart des reporters sont anonymes, photographes des armées alliées ou ennemies, soldats qui avaient emporté leur appareil sur le terrain. Certains sont cependant restés à la postérité, tels Cecil Beaton, Bill Brandt ou Robert Capa, lequel s'était déjà illustré par ses reportages sur la guerre civile espagnole. Photographies de guerre ou images de la vie quotidienne, nombre des documents présentés dans ce livre ont été rarement publiés, des dizaines d'entre eux sont inédits. Ils révèlent l'esprit d'une époque et retracent l'histoire d'un conflit sans précédent, mené sur tous les continents et sur tous les océans, un conflit qui marquera le monde entier, de génération en génération.