L'ouvrage au titre terrible de Raul Hilberg est l'oeuvre de toute une vie. Pendant trente-six ans, l'auteur a sondé les centres d'archives de l'Europe entière afin de répondre à une question : comment cet événement sans précédent qui eut pour résultat le meurtre de plus de cinq millions de personnes a-t-il pu avoir lieu ? Refusant de s'en tenir au seul constat d'une catastrophe morale, Hilberg analyse minutieusement les étapes qui, de la définition des Juifs par l'administration allemande des années trente à la Solution finale, ont jalonné le processus de destruction.
Par un traitement exhaustif des sources disponibles, l'auteur apporte patiemment la preuve que rien n'a été laissé au hasard dans l'organisation du système criminel des nazis. À l'appui de cette thèse, les décrets et notes de service du IIIe Reich prouvent le caractère méthodique de l'opération. La conclusion est implacable.
L'ouvrage au titre terrible de Raul Hilberg est l'oeuvre de toute une vie. Pendant trente-six ans, l'auteur a sondé les centres d'archives de l'Europe entière afin de répondre à une question : comment cet événement sans précédent qui eut pour résultat le meurtre de plus de cinq millions de personnes a-t-il pu avoir lieu ? Refusant de s'en tenir au seul constat d'une catastrophe morale, Hilberg analyse minutieusement les étapes qui, de la définition des Juifs par l'administration allemande des années trente à la Solution finale, ont jalonné le processus de destruction.
Par un traitement exhaustif des sources disponibles, l'auteur apporte patiemment la preuve que rien n'a été laissé au hasard dans l'organisation du système criminel des nazis. À l'appui de cette thèse, les décrets et notes de service du IIIe Reich prouvent le caractère méthodique de l'opération. La conclusion est implacable.
Incarnation de la terreur, exécuteurs du génocide, les SS représentent comme nulle autre organisation toute la folie du IIIe Reich. Comment la petite garde rapprochée de Hitler s'est-elle muée en quelques années en Etat dans l'Etat totalitaire du Führer ? Qui étaient ses têtes pensantes ? Que sont devenus ses membres survivants après la guerre ? Guido Knopp se livre ici à un bilan sur l'histoire de la SS, du vivant des dernières victimes et des derniers bourreaux. Il s'appuie sur de nombreuses sources inédites et fait parler des témoins qui ne s'étaient jamais exprimés. Un outil indispensable pour une meilleure compréhension de la période la plus sombre du XXe siècle.
Petit-Saguenay doit être avant tout considérée comme la pionnière du développement industriel de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le village de l'Anse-Saint-Étienne, érigé par la Compagnie Price témoigne d'une activité économique significative qui employa jusqu'à près de 500 personnes à sa scierie et à ses chantiers pendant 17 ans (1883-1900).
La première moitié du XXe siècle marque un troisième développement. Celui-là est axé le long de la rivière Petit-Saguenay. La formation de l'administration municipale, scolaire et religieuse sont les bases d'un village permanent dont le peuplement est favorisé suite à l'érection de moulins à scie et à l'établissement de réseaux de communications en ce lieu. Le commerce et l'agriculture naissent et se développent pendant cette période.
La décennie 1940 annonce le début de l'ère de la modernisation du village : électrification, construction de routes, d'un réseau d'acqueduc et d'égoût, d'institutions d'enseignement et financière ainsi que d'un quai sont des atouts qui favorisent le développement du village.
Aujourd'hui, Petit-Saguenay est une municipalité centrée sur les industries de la forêt (omniprésentes depuis sa fondation, il y a plus d'un siècle et demi) et du tourisme. Cette dernière est en émergence depuis la décennie 1980. Le Village-vacances, le Club des Messieurs (site récréopatrimonial de la rivière Petit-Saguenay) et le symposium provincial des villages en couleurs L'Anse-Saint-Jean-Petit-Saguenay représentent des apports significatifs qui assurent le développement de l'économie touristique saguenoise.
Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.
Soixante ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Matthias Uhl, jeune historien allemand, découvre dans les archives russes un document d'un intérêt historique majeur. Intitulé Le Dossier Hitler, rédigé à l'usage exclusif de Staline, il a été établi sur la base des procès-verbaux des interrogatoires de deux officiers SS : Otto Günsche, l'aide de camp personnel de Hitler, et Heinz Linge, son majordome. Débriefés par le NKVD, les services secrets soviétiques, de 1945 à 1949, les deux hommes avaient évolué dans la proximité immédiate de Hitler durant de longues années. Apportant une foule de renseignements inédits sur la vie au jour le jour du dictateur, de sa prise de pouvoir en 1933 à son suicide en 1945, ce document unique contient non seulement un grand nombre de détails qui étaient restés ignorés sur la politique et la conduite de la guerre de Hitler, mais il donne également une image sans fard de ce qui se passait réellement dans son entourage. Publié récemment à grand fracas en Allemagne, cet ouvrage fascinant constitue à coup sûr l'une des sources historiques les plus impressionnantes récemment mises au jour sur le Troisième Reich.