Le 16 juillet 1942, à l'aube, débute à Paris une vaste opération policière, baptisée Vent printanier . Voulue par les autorités allemandes, elle mobilise près de 9 000 hommes des forces du gouvernement de Vichy. Ce jour-là et le lendemain, 12 884 juifs sont arrêtés, dont 4 051 enfants. Tandis que les célibataires et les couples sans enfants sont directement conduits au camp d'internement de Drancy, les familles, soit plus de 7 000 personnes, sont détenues au Vélo-drome d'Hiver. Elles y demeurent plusieurs jours, jusqu'à leur internement à Pithiviers et à Beaune la Rolande (avant d'être déportées vers les camps de concentration d'Allemagne et de Pologne), dans des conditions épouvantables : entassées dans les gradins, dans une chaleur épouvantable, presque sans eau, ni vivres. Fruit d'une longue enquête, La Grande Rafle du Vel d'Hiv met en évidence de façon saisissante la responsabilité du gouvernement de Vichy dans la déportation des Juifs de France. Il demeure encore aujourd'hui le document de référence sur le crime du Jeudi noir de juillet 1942.
Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, le gouvernement canadien mit sur pied cinq camps d internement pour prisonnier et internés allemands dans le sud du Québec (Farnham, Grande-Ligne, île-aux-Noix, Sherbrooke et Sorel). Cet ouvrage analyse le fonctionnement de ces camps. Il évoque aussi la vie derrière les barbelés et les tensions physiques et psychologiques auxquelles furent soumis ces hommes. Il porte également un regard sur les programmes d éducation conçus à leur intention
L'objet de ce journal n'est donc pas son auteur, mais cette Europe qu'il a vue, d'un regard de plus en plus fasciné et horrifié, dévaler follement la route d'Armageddon pendant la seconde moitié des années 1930. Un seul pays, l'Allemagne, et un seul homme, Hitler, conduisaient l'Europe vers le désastre. J'ai passé dans ce pays à proximité de cet homme la plupart des années que j'ai vécues outre-mer. C'est de cet excellent point d'observation que j'ai vu les démocraties européennes chanceler, se lézarder et retraiter, leur confiance, leur jugement et leur volonté paralysés, d'un bastion à l'autre jusqu'à ce qu'il leur fut devenu impossible, sauf à l'Angleterre, de résister. De l'intérieur de cette citadelle solitaire, je pouvais aussi voir Hitler aller de victoire en victoire, unifiant l'Allemagne, la réarmant, écrasant et annexant ses voisins, jusqu'à ce qu'il eut fait du Troisième Reich le maître armé du continent
Tout commence le 16 décembre 1944 à 5h30. Un bombardement nourri sur le front occidental - sur le haut plateau ardennais - marque le début de la contre-offensive de Hitler pour stopper la progression alliée et avancer sur Anvers. L'opération militaire la plus importante des derniers mois de la Seconde Guerre mondiale est lancée. Face à la violence de l'attaque allemande, la réponse américaine ne tarde pas : Eisenhower envoie toutes les forces blindées en direction des Ardennes. La bataille des Ardennes telle qu'on ne vous l'a jamais racontée. De la préparation de l'offensive à la description des combats en passant par l'évocation de la vie des civils et des militaires durant cet hiver glacial, Pierre Stéphany nous fait vivre les événements d'un combat terrestre intense, lourd en pertes humaines et matérielles. Un livre captivant sur une bataille qui ne fut pas une ultime péripétie du conflit mondial, mais bien un engagement comparable à la bataille de Normandie.
Winston Churchill parle de la Seconde Guerre mondiale en tant qu'homme d'Etat ayant été tour à tour acteur et témoin de l'histoire. Il se livre à une reconstitution de cette guerre sur tous les fronts en Europe, en Afrique, en Russie, en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique sud.
En dépit de la dimension épique des combats relatés de manière substantielle dans des centaines de livres, aucun ouvrage global n'a raconté jusqu'ici en totalité les origines et le déroulement de l'un des plus gigantesques conflits de l'histoire de l'humanité. Grâce à la déclassification de près de 500 000 dossiers et documents secrets appartenant aux archives nationales américaines et anglaises, John Costello a été l'un des premiers à pouvoir utiliser de nouvelles informations qui remettent aujourd'hui sérieusement en cause les idées traditionnellement reçues. Ce qui est particulièrement étonnant, dans son énorme entreprise, c'est qu'elle nous apporte, références à l'appui, une nouvelle version des faits, avant et pendant la guerre, jusqu'à sa terrifiante conclusion en forme de champignon nucléaire à Hiroshima et à Nagasaki. Des années furent évidemment nécessaires aux historiens pour en filtrer et en apprécier les révélations, principalement au niveau des décisions cruciales d'ordre stratégique, des victoires et des défaites, un grand nombre d'entre elles résultant de l'action déterminante de services parallèles dont on ignorait jusqu'à présent l'existence. Retraçant de manière toujours passionnante l'âpreté de l'affrontement et l'étendue de son enjeu, La Guerre du Pacifique est un fantastique récit des hostilités à la lumière révélatrice des succès techniques et logistiques des Occidentaux.